JEAN-PASCAL BEAUFRET CHEZ ALCATEL

Jean-Pascal Beaufret, 49 ans, ENA, HEC et inspection des finances, a rejoint le groupe de télécommunications Alcatel en qualité de directeur financier adjoint. Jean-Pascal Beaufret - qui était jusqu'ici directeur général des impôts - avait notamment «piloté une réforme de la DGI» dont il devait prendre les rênes dès 1997. Il travaille désormais aux côtés du directeur financier Jean-Pierre Halbron, «arrivé dans la foulée du président Serge Tchuruk». Jean-Pascal Beaufret avait occupé de 1981 à 1982 le poste de secrétaire général adjoint du Comité interministériel pour l'aménagement des structures industrielles (Ciasi). Il avait ensuite été nommé chargé de mission à la direction du Trésor entre 1982 et 1987, sous-directeur à l'administration centrale du ministère de l'Économie, des Finances et du Budget (1987-1991), chef de service des assurances en 1991, chef de service des affaires monétaires et financières à la direction du Trésor en 1992, puis sous-gouverneur du Crédit foncier de France, de 1994 à 1996.

Edouard Jeulin, 34 ans, IUT de gestion, ESC et titulaire du DECF, est promu à la tête de la direction administrative et financière de Chronopost. Il succède à Georges-Edouard Buet, devenu directeur financier de la Société holding des filiales colis et logistique de La Poste. Ses missions recouvrent «la coordination des activités financières du groupe et le développement des synergies entre les filiales étrangères de l'entreprise». Edouard Jeulin - qui était depuis deux ans responsable du contrôle de gestion - apporte à son actif un savoir-faire de contrôleur financier acquis, quatre années durant, dans diverses sociétés du groupe CarnaudMetalbox. Précédemment il fut, pendant cinq ans, responsable de l'élaboration et de la conduite de missions d'audit pour l'industrie et le luxe, entre autres, au sein du cabinet Guérard-Viala.

Eric Beaudouin, 40 ans, maîtrise de droit privé, Dess gestion du personnel ESC-Université de Rouen et CFA, a accédé à la présidence de l'Ascorep, Syndicat des sociétés de conseil en évolution professionnelle qui a rejoint, en ce début d'année, la fédération Syntec. Eric Beaudouin participa à la création du cabinet MOA, en 1985. Il y exerça des «fonctions opérationnelles auprès de grands groupes» puis s'attela au lancement du cabinet Arcodev, en 1987. Après avoir dès 1989 occupé le poste de directeur de clientèle puis contribué à des actions de communication et de développement interne dans le cadre de rachats de sociétés de conseil il fut nommé en 1995 directeur général de MOA France puis de Leroy Consultants, en 1997. Eric Beaudouin coiffe depuis 1999 la direction générale du groupe BPI.

II y a quelques jours, BDDP a remporté le budget de la communication institutionnelle de France Télécom.

Un joli contrat pour le nouveau président de l'agence BDDP France, Nick Baum, revenu au bercail après quelques années d'infidélités chez le concurrent Euro RSCG où il est resté pendant quatre ans...

Issu d'un milieu plutôt «académique», Nick Baum a découvert le métier en lisant un livre de David Ogilvy sur la fonction de publicitaire alors qu'il était en pension en Angleterre. Après dix-huit ans chez Ogilvy, où il dit être entré «par un coup de bol», ce féru de rugby a ensuite gagné l'agence BDDP en 1987. «C'était les belles années. Dès qu'on concourait pour une campagne, on gagnait quasi systématiquement», se souvient l'ancien directeur international du quatrième groupe de communication français, avec trois secteurs de prédilection: la publicité, moteur de l'agence, mais aussi la communication institutionnelle et le marketing services. Entre-temps, le groupe BDDP a essayé quelques revers, avec, en 1996, la contrainte de passer sous la bannière de l'anglais GGT pour cause d'endettement et de difficultés financières, suivi ensuite par l'OPA d'Omnicom en 1997 qui avait conduit Jean-Claude Boulé, fidèle à sa volonté de rester son propre patron, à jeter l'éponge. Des événements aux quels Nick Baum assiste de loin...

Pour finir de relancer la machine, Nick Baum qui ne jure que par le «management d'équipe» vient de lancer «com webco», une énième division de l'agence destinée aux «web companies». Le concept? Proposer à ces sociétés spécialisées dans les nouvelles technologies la prise en main de leur communication de A à Z. «Le marché des entreprises high-tech explose. D'ici à l'année prochaine, notre agence aux Etats-Unis estime que son activité à destination des entreprises du web devrait représenter 20% de son chiffre d'affaires! En France, on n'en est pas encore là mais cela ne devrait pas tarder. C'est pourquoi nous avons estimé important de créer cette entité afin de leur proposer une offre transversale et complète.»

Pourquoi pas, aussi, penser à rebaptiser BDDP, qui partout ailleurs dans le monde, s'appelle TBWA, depuis la fusion avec TWBA, en 1998? «C'est vrai qu'il faudrait peut-être s'y mettre. On sait bien que les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. Regardez le nom de toutes les agences de pub. DDB, Euro RSCG, TBWA, BBDO, BDDP... c'est vraiment du chinois. Dire que nous nous occupons de toutes des marques des entreprises, cela fait sourire!»

Elle commente avec vivacité les étapes qui devaient, telle une mosaïque, bâtir sa carrière. Et peu à peu la «femme de projets» se dévoile en la personne de Bénédicte Bouché. Le premier peut-être qui jugea avec lucidité sa capacité à rebondir fut son père: il lui conseille d'intégrer l'Essec.

Née en Allemagne, Bénédicte avait certes songé à enseigner la langue de Goethe. Elle valorisera finalement sa «fibre sociale» lors d'un stage effectué chez Lafarge. Puis, pour affûter ses armes, à la mairie d'Achères dans un poste mixant finance et ressources humaines: à 21 ans, elle se retrouve à la tête d'une équipe de sept personnes. Le temps d'entrer à la Régie des transports de Marseille, pour créer un centre de formation dans un environnement privilégiant la «modernité managériale». Ravie d'assumer des fonctions «moins techniques», elle prend à son compte, in fine, la formation, le recrutement et la mobilité interne.

«Après m'être familiarisée six années durant avec la logique économique, j'ai songé naturellement à rejoindre le secteur privé», explique-t-elle. Bénédicte Bouché optera d'abord pour «un renouvellement complet». A l'Office public d'aménagement et de construction du Val-de-Marne, elle intègre les rouages de son métier actuel avant d'intégrer le groupe allemand Still & Saxby - spécialiste du chariot élévateur - en qualité de DRH pour la France.

Elle se frotte au conseil, auprès de managers opérationnels, sur dix-huit sites... puis tente à trente-neuf ans un grand changement culturel.

Elle est, depuis juillet dernier, DRH pour la France, la Belgique et le Luxembourg au sein du groupe de gestion de parcs informatiques Econocom.

ЧТО ПРОИСХОДИТ, КОГДА МЫ ССОРИМСЯ Не понимая различий, существующих между мужчинами и женщинами, очень легко довести дело до ссоры...

Что делать, если нет взаимности? А теперь спустимся с небес на землю. Приземлились? Продолжаем разговор...

Что делает отдел по эксплуатации и сопровождению ИС? Отвечает за сохранность данных (расписания копирования, копирование и пр.)...

Живите по правилу: МАЛО ЛИ ЧТО НА СВЕТЕ СУЩЕСТВУЕТ? Я неслучайно подчеркиваю, что место в голове ограничено, а информации вокруг много, и что ваше право...

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